Les projets de rénovation reprennent de la vitesse, et 2026 s’annonce comme une année clé pour financer sereinement isolation, toiture, menuiseries, salle de bain ou extension. Les taux de prêt travaux se sont stabilisés après les secousses de 2023-2024, mais les écarts entre banques, organismes en ligne et offres promotionnelles restent bien réels. Un même chantier peut coûter plusieurs milliers d’euros de plus ou de moins selon la façon dont le financement est choisi et négocié. Un prêt bien pensé, c’est un budget tenu, des artisans payés à l’heure et des travaux livrés dans les temps. Un financement mal calé, c’est parfois un carrelage reporté, une pompe à chaleur abandonnée ou un jardin qui reste en friche.
Pour y voir clair, l’idée est de lire les offres comme le ferait un pro du bâtiment qui prépare son chantier : on pose le contexte, on mesure, on compare, puis on décide. Taux nominal, TAEG, assurance, frais annexes, durée, flexibilité des mensualités, aides publiques… chaque élément compte. Une chose ne change pas : la meilleure offre n’est pas forcément celle qui affiche le taux le plus bas en gros sur la bannière, mais celle qui colle à la réalité de la maison, du calendrier et du portefeuille. En 2026, avec les simulations en ligne, la demande dématérialisée et la concurrence renforcée, il devient possible de comparer vite et bien, à condition d’avoir les bons repères. C’est précisément ce que ce guide propose, en s’appuyant sur des situations concrètes : isolation de combles, rénovation énergétique globale, aménagement de terrasse ou transformation complète d’une vieille maison de famille.
En bref
- En 2026, les taux de prêt travaux se stabilisent mais restent très variables selon le profil, la durée et le type de crédit (prêt perso, volet immobilier, éco-PTZ).
- Le TAEG est l’indicateur numéro un pour comparer les offres : il intègre taux nominal, assurance et tous les frais obligatoires.
- La préparation du dossier (devis, budget, situation bancaire propre) pèse directement sur le taux obtenu et sur la souplesse des conditions.
- Les aides à la rénovation énergétique (éco-PTZ, dispositifs France Rénov’) réduisent le montant à emprunter et donc le coût global du chantier.
- La flexibilité du prêt (modulation, pauses, remboursement anticipé) est un vrai amortisseur en cas de retard de travaux ou d’imprévu financier.
Tendances des taux de prêt travaux en 2026 et repères pour décrypter le marché
Le paysage des prêts travaux en 2026 ressemble à un chantier remis d’équerre après quelques années de coups de vent. Les hausses rapides de taux enregistrées entre 2023 et 2024 ont laissé place à une phase plus calme, amorcée en 2025, puis confirmée. Les banques ont ajusté leurs grilles, les organismes spécialisés en crédit conso se livrent une concurrence plus fine, et les comparateurs en ligne jouent pleinement leur rôle pour afficher les écarts. Résultat : il n’y a plus de flambée brutale, mais des différences marquées selon la nature du crédit et le sérieux du dossier.
Concrètement, les prêts personnels dédiés aux travaux affichent des fourchettes usuelles où le taux “vitrine” peut sembler séduisant, mais c’est le TAEG qui raconte la vraie histoire. De l’autre côté, les volets travaux intégrés à un prêt immobilier gardent un avantage grâce à la garantie réelle sur le bien. Les campagnes “frais de dossier offerts” ou “taux spécial rénovation” se multiplient, surtout sur les périodes stratégiques : rentrée, début d’année, grands salons de l’habitat.
- Prêts personnels travaux : plus rapides, sans garantie hypothécaire, mais avec un coût souvent un peu plus élevé.
- Volets travaux de prêt immobilier : taux plus doux, mais montage plus lourd et frais de garantie à intégrer.
- Promotions ponctuelles : intéressantes uniquement si assurance et frais restent raisonnables.
Pour illustrer, prenons un couple qui veut rénover un pavillon des années 80 : isolation des combles, nouvelles fenêtres, mise aux normes du tableau électrique et peinture intérieure. En 2026, ils obtiennent sur 48 mois des TAEG légèrement plus bas que ceux qu’ils voyaient l’année précédente. Mais la différence entre une banque A et un organisme B atteint plus d’un point de TAEG, simplement parce que leur profil (CDI, épargne de sécurité, taux d’endettement maîtrisé) est mieux valorisé par l’un que par l’autre.
Les grandes forces qui orientent les taux se lisent comme un plan :
- Durée : plus le prêt est court, plus le taux descend en général, mais la mensualité grimpe comme un échafaudage trop raide.
- Profil : stabilité professionnelle, absence d’incidents bancaires et épargne de précaution rassurent le prêteur.
- Garanties : un crédit adossé à un bien immobilier rassure la banque et peut faire baisser le coût de l’argent.
| Période | Prêt perso travaux (fourchettes usuelles) | Volet travaux prêt immo | Tendance du marché |
|---|---|---|---|
| 2023 | Taux élevés et instables | Inférieurs mais en hausse | Remontée brutale des taux |
| 2025 | Environ 3,5 % à 6 % selon profil et durée | Autour de 3 % à 4,5 % | Stabilisation progressive |
| 2026 | Fourchettes resserrées, promos ciblées | Conditions modulées par les garanties | Concurrence forte sur TAEG et frais |
Le bon réflexe consiste à se focaliser sur deux éléments : le TAEG et la flexibilité des conditions. Une offre qui semble à peine plus chère peut être gagnante si elle propose mieux sur les modulations, les pauses de mensualités ou les remboursements anticipés. Comme sur un chantier, ce qui compte, ce n’est pas seulement le prix au mètre carré, mais aussi la qualité de la pose et la marge de manœuvre en cas d’imprévu.
Cette vision globale du marché sert de base pour la suite : comprendre ensuite comment se construit un taux et quelles vis peuvent être serrées pour décrocher meilleur que ce que la “vitrine” affiche.

Composantes d’un taux de prêt travaux en 2026 : profil, durée, assurance et TAEG
Un taux de prêt travaux en 2026 ne tombe jamais du ciel. Il résulte d’un mélange précis de critères que les établissements passent au crible, un peu comme un artisan examine une maison avant de proposer un devis. Plus le profil rassure, plus la durée est cohérente et plus le montage est propre, plus le prix de l’argent descend. Pour lire tout cela sans se tromper, un mot-clé : TAEG.
Les banques commencent par analyser le profil de l’emprunteur. Un revenu stable en CDI, un historique bancaire propre, un endettement raisonnable et une petite épargne de sécurité sont vus comme autant de signaux positifs. À l’inverse, des découverts fréquents, un cumul de crédits à la consommation ou des revenus trop irréguliers refroidissent les ardeurs. Ce n’est pas une question de morale, mais de risque perçu.
- Profil idéal : revenus réguliers, taux d’endettement maîtrisé, compte sans incident.
- Profil intermédiaire : quelques crédits en cours, mais bonne stabilité et gestion correcte.
- Profil fragile : revenus irréguliers, incidents bancaires, faible épargne.
La durée joue aussi un rôle central. Sur une même maison, si le prêt est compressé sur 36 mois, le taux proposé sera souvent un peu meilleur qu’à 84 mois, mais la mensualité pourra être aussi étouffante qu’une mauvaise ventilation sous toiture. Il faut donc trouver le point d’équilibre entre coût total et confort mensuel.
À côté de ces éléments, arrive l’assurance emprunteur, souvent sous-estimée. Sur les crédits travaux, elle peut représenter une part importante du coût, surtout si les garanties sont larges. Or, une délégation d’assurance à garanties équivalentes permet parfois de grignoter plusieurs dixièmes de point sur le TAEG, sans toucher au taux nominal.
- Taux nominal : prix brut de l’argent, hors assurance et frais.
- TAEG : taux tout compris, qui intègre les coûts obligatoires (assurance incluse, frais de dossier, garanties).
- Frais annexes : dossier, courtage, caution, hypothèque, qui gonflent le coût réel.
| Élément | Impact sur le coût | Levier d’action possible |
|---|---|---|
| Durée du prêt | Plus elle est longue, plus les intérêts totaux augmentent | Choisir la durée la plus courte compatible avec le budget |
| Assurance emprunteur | Peut ajouter 0,1 à 1 point au TAEG | Négocier ou déléguer l’assurance à garanties équivalentes |
| Frais de dossier et de garantie | Augmentent le coût global du prêt | Profiter des offres “frais offerts” ou les faire réduire |
| Garanties (hypothèque, caution, etc.) | Peuvent faire baisser le taux nominal, mais ajoutent des frais | Comparer soigneusement coût des garanties et gain sur le taux |
Pour bien comprendre l’enjeu, prenons deux offres de prêt travaux affichées pour la même maison à rénover :
- Offre A : taux nominal 4,2 %, assurance à 0,35 %, frais de dossier de 150 €.
- Offre B : taux nominal 4,5 %, assurance Ă 0,10 %, frais de dossier offerts.
À première vue, certains seraient tentés de choisir le nominal de 4,2 %. Pourtant, une fois tout intégré dans le TAEG, l’offre B peut ressortir gagnante grâce à l’assurance moins chère et aux frais nuls. Cette différence se voit clairement dans le tableau d’amortissement, où le total remboursé sur la durée du crédit est inférieur.
Le message est simple : un taux travaux 2026 se juge au TAEG et au contrat complet, pas à une seule ligne. Comme pour un devis de menuiserie ou de toiture, une offre qui semble imbattable doit être examinée dans le détail, y compris ses petites lignes.
Types de prêts travaux en 2026 : prêt personnel, volet immobilier, PTZ et éco-financements
Une fois la mécanique du taux comprise, reste à choisir le bon “outil” pour financer le projet. En 2026, plusieurs types de prêts travaux coexistent, chacun avec ses forces et ses limites. Autrement dit, on ne finance pas une isolation par l’extérieur, une pergola bioclimatique et un simple rafraîchissement de peinture de la même façon.
Le plus répandu reste le prêt personnel travaux. C’est un crédit à la consommation affecté ou non, obtenu souvent en quelques clics, avec une réponse rapide et un déblocage des fonds adapté aux petits et moyens chantiers. Il convient bien pour refaire une salle de bain, poser un nouveau parquet, changer les menuiseries ou aménager une terrasse. L’avantage : pas de garantie réelle sur la maison. L’inconvénient : un taux en général plus élevé qu’un prêt garanti.
- Usage typique du prêt perso : rénovation intérieure, menuiseries, petite maçonnerie, déco.
- Atouts : rapidité, démarches 100 % en ligne possibles, pas d’hypothèque.
- Points de vigilance : éviter le crédit renouvelable et surveiller de près l’assurance et les frais.
Pour les rénovations lourdes, un volet travaux intégré à un prêt immobilier devient souvent plus pertinent. C’est le cas lors de l’achat d’une maison à rénover ou d’une extension conséquente (surélévation, gros œuvre, rénovation thermique globale). La banque peut alors regrouper achat + travaux ou ouvrir un second crédit immobilier spécifiquement pour ces travaux, avec une hypothèque ou un privilège de prêteur de deniers.
Parallèlement, les éco-financements conservent une place importante pour tout ce qui touche à la performance énergétique : isolation, pompe à chaleur, poêle à bois, remplacement de fenêtres, ventilation, toiture isolée. L’éco-PTZ et certaines aides publiques permettent d’emprunter à taux zéro sur une partie du projet, ce qui fait mécaniquement baisser le TAEG global.
| Type de prêt | Usages typiques | Coût indicatif | Points de vigilance |
|---|---|---|---|
| Prêt personnel travaux | Peinture, SDB, cuisine, menuiseries, petits travaux extérieurs | Souvent plus élevé qu’un prêt immobilier | Assurance, frais, éviter le revolving |
| Volet travaux prêt immobilier | Rénovation lourde, extension, isolation globale | Taux généralement plus bas | Frais de garantie, délais de mise en place |
| Éco-PTZ / PTZ | Travaux de rénovation énergétique, primo-accédants | Taux de 0 % sur la partie éligible | Conditions d’éligibilité, artisans certifiés, plafonds |
- Pour un chantier énergétique (isolation, chauffage, ventilation), les aides type éco-PTZ sont à regarder en premier.
- Pour un délai serré (salle de bain avant l’hiver, toiture avant l’automne), le prêt perso bien négocié a souvent l’avantage.
- Pour un budget conséquent (rénovation globale), le volet immobilier offre une respiration sur le coût à long terme.
On peut citer le cas d’un couple qui rénove une maison ancienne avec isolation, menuiseries bois-aluminium, VMC et poêle à granulés. En combinant éco-PTZ pour la partie énergétique, aides nationales et un prêt immobilier complémentaire pour le reste, ils réduisent le montant du prêt personnel nécessaire. Le TAEG global chute, alors même que les taux affichés n’ont rien de “miraculeux”. C’est la combinaison des outils qui fait gagner, comme on choisit la bonne machine pour chaque étape d’un chantier.
L’essentiel est de faire correspondre la nature du financement à la nature des travaux : un outil, une fonction. Cela prépare idéalement le terrain pour la phase suivante : comparer les offres à armes égales.
Comparer efficacement les offres de prêt travaux 2026 : méthode, TAEG et conditions à passer au crible
Comparer les offres de prêt travaux en 2026, ce n’est plus se contenter de scanner trois taux en diagonale. Les simulateurs en ligne donnent des réponses immédiates et gratuites, mais encore faut-il savoir quoi regarder. L’objectif est double : écarter vite les offres qui ne tiennent pas la route, puis challenger sérieusement les meilleures pour obtenir des conditions encore plus propres.
La première étape consiste à fixer des bornes claires : budget global des travaux, marge d’aléas, durée souhaitée et mensualité cible. Comme sur un chantier, on mesure avant de couper. Une fois ces repères posés, le comparateur devient un vrai tableau de bord et non un simple distributeur de chiffres.
- Étape 1 : définir le montant des travaux avec devis détaillés et 5 à 10 % de marge.
- Étape 2 : choisir une fourchette de durée réaliste (par exemple 48 à 84 mois).
- Étape 3 : lancer plusieurs simulations, à montant et durées différents.
- Étape 4 : comparer les offres au TAEG et non au seul taux nominal.
Les principaux critères à comparer sont les suivants :
- TAEG : reflète le coût réel, assurance et frais compris.
- Assurance emprunteur : tarif, garanties, possibilité de délégation.
- Frais divers : dossier, courtage, garantie, options facturées.
- Flexibilité : modulation des échéances, pauses, remboursement anticipé.
| Critère | Pourquoi c’est important | Questions à poser |
|---|---|---|
| TAEG | Permet de comparer deux offres sur une base commune | Inclut-il tous les frais obligatoires et l’assurance ? |
| Assurance | Peut peser lourd dans la mensualité totale | Peut-on choisir une autre assurance à garanties équivalentes ? |
| Frais divers | Peuvent effacer l’avantage d’un taux attractif | Y a-t-il des frais de dossier, de garantie, de courtage ? |
| Flexibilité | Sert d’amortisseur en cas d’imprévu ou de retard de chantier | Peut-on moduler les mensualités ou faire des pauses ? À quel coût ? |
| Remboursement anticipé | Permet de réduire le coût si l’on rembourse plus vite | Les indemnités sont-elles nulles, forfaitaires ou en pourcentage ? |
Imaginons une offre affichée à 4,1 % nominal mais avec une assurance chère, des frais de dossier élevés et des indemnités de remboursement anticipé salées. Face à elle, une autre offre à 4,6 % nominal mais avec frais offerts, assurance optimisée et IRA nulles peut s’avérer bien plus intéressante sur toute la durée du prêt. Une fois le tableau d’amortissement en main, la différence saute aux yeux.
Sur le terrain, un dossier de financement sérieux ressemble à un dossier de chantier bien ficelé : devis détaillés lot par lot (isolation, menuiseries, chauffage, peinture), calendrier de travaux, mentions des matériaux (par exemple laine de bois, menuiseries aluminium, peinture écologique). Ce niveau de précision rassure les prêteurs, qui peuvent alors proposer de meilleures conditions, car le projet est lisible et cohérent.
En pratique, la bonne méthode de comparaison conduit à un tri en deux temps : d’abord, éliminer les offres dont le TAEG est hors zone ou la flexibilité inexistante ; ensuite, mettre en concurrence les deux ou trois meilleures propositions en jouant sur l’assurance, les frais de dossier et la durée. C’est ainsi que l’on décroche réellement le meilleur taux travaux 2026, sans se laisser hypnotiser par les affiches.
Outils, simulations en ligne et négociation : décrocher le meilleur taux travaux 2026
Une fois les offres présélectionnées, vient le moment de se servir pleinement des simulateurs et comparateurs de prêt travaux et de passer à la négociation. En 2026, la plupart des établissements permettent de déposer une demande 100 % en ligne, avec réponse de principe quasi instantanée. L’idée est de transformer cette facilité en levier pour obtenir de meilleures conditions.
Le premier outil reste la simulation multi-scénarios. Il s’agit de comparer, par exemple, un même montant sur 48, 60 et 72 mois, afin de voir comment évoluent la mensualité, le TAEG et le coût total. C’est un peu comme tester différents matériaux avant de choisir celui qui sera posé sur le sol : chaque option a son rendu et son prix.
- Simuler plusieurs durées : pour trouver le bon compromis entre budget mensuel et coût total.
- Tester différents montants : pour intégrer ou non certains travaux (par exemple la terrasse ou le portail).
- Comparer l’impact de l’assurance : avec et sans délégation.
En parallèle, la négociation ne se limite plus à “pouvez-vous baisser le taux ?”. Il est possible d’arriver avec des éléments concrets : une offre concurrente, un TAEG plus bas obtenu ailleurs, une assurance plus intéressante, ou un dossier très solide avec devis détaillés et planning réaliste. Les banques apprécient les projets maîtrisés, tout comme les artisans préfèrent un client qui sait où il va.
| Levier de négociation | Effet attendu | Quand l’utiliser |
|---|---|---|
| Durée plus courte | Taux et TAEG souvent plus bas | Si la mensualité reste soutenable |
| Délégation d’assurance | Diminution du TAEG | Pour les profils jeunes et en bonne santé |
| Suppression ou réduction des frais | Baisse du coût global | Lors de campagnes commerciales ou avec dossiers solides |
| Garanties adaptées | Possibilité d’obtenir un meilleur taux nominal | Pour des montants élevés ou des rénovations lourdes |
- Présenter un dossier clair avec revenus, charges et historique bien documentés.
- Mettre en avant des devis professionnels pour un chantier structuré.
- Montrer que le projet augmente la valeur et la performance énergétique du bien.
Plus le projet paraît maîtrisé, plus le prêteur sera enclin à faire un effort, car le risque perçu est moindre. Dans certains cas, il suffit d’indiquer que l’on est prêt à domicilier ses revenus ou à regrouper certains services (sous réserve que cela reste intéressant) pour gratter quelques dixièmes de point. L’important est de garder une vision globale : un petit gain de taux ne doit pas être accepté au prix d’un pack d’options bancaires inutiles.
Au final, une méthode simple et rigoureuse basée sur les outils en ligne, la comparaison au TAEG et une négociation ciblée permet de décrocher un taux travaux 2026 qui respecte le chantier comme le budget du foyer.
Frais annexes, flexibilité du prêt travaux et calendrier réel du chantier
Dernier angle décisif pour bien vivre son prêt travaux en 2026 : l’ajustement entre le financement et la vie réelle du chantier. Une rénovation, qu’elle concerne l’isolation, la toiture, la menuiserie extérieure ou l’aménagement du jardin, ne suit jamais un long fleuve tranquille. Retard de livraison de matériaux, artisan malade, intempéries, découverte d’un mur humide derrière un doublage : tout cela peut bousculer les plans. Le prêt doit donc offrir assez de souplesse pour encaisser ces aléas.
Les frais annexes méritent d’abord un examen minutieux. Certains organismes affichent des promotions “frais de dossier offerts” qui font gagner plusieurs centaines d’euros. D’autres facturent des frais de garantie ou de courtage importants. Tout doit être intégré au TAEG pour comparer proprement. Ce n’est pas la ligne la plus spectaculaire, mais c’est souvent celle qui fait la différence sur le long terme.
- Frais de dossier : parfois négociables ou ponctuellement offerts.
- Frais de garantie : caution, hypothèque, privilège de prêteur de deniers.
- Frais de courtage : à mettre en balance avec les économies obtenues sur le taux.
Ensuite vient la question de la flexibilité des échéances. Une modulation à la hausse ou à la baisse, la possibilité d’une ou deux pauses de mensualités, un remboursement anticipé partiel sans pénalité… ces options valent parfois plus qu’un demi-point de taux. C’est un peu comme prévoir une réserve de matériaux sur un chantier : cela évite de se retrouver bloqué à la première mauvaise surprise.
| Option de flexibilité | Utilité sur le chantier | Point à vérifier |
|---|---|---|
| Modulation des mensualités | Adapter le remboursement au budget (prime, baisse de revenus…) | Amplitude de modulation et fréquence possible |
| Pause de mensualités | Respirer en cas d’imprévu ou de surcoût de travaux | Nombre de pauses autorisées et conditions |
| Remboursement anticipé partiel | Utiliser une rentrée d’argent pour réduire le coût global | Présence et niveau des indemnités |
| Décaissements par tranches | Aligner les fonds avec les appels d’acomptes des artisans | Souplesse du calendrier de mise à disposition |
- Vérifier que le calendrier de déblocage des fonds colle aux appels de fonds des artisans.
- Prévoir une marge de 5 à 10 % sur le montant emprunté pour les imprévus.
- Choisir un prêt qui permet de rembourser plus vite en cas de prime ou de revente d’un véhicule.
Un exemple parlant : une famille engage une rénovation globale sur neuf mois, avec isolation des combles, remplacement des fenêtres, installation d’une pompe à chaleur et réfection du salon. L’organisme A propose un TAEG très compétitif, mais aucune pause de mensualité ni modulation. L’organisme B est 0,2 point plus cher, mais autorise deux pauses et une modulation de ±15 %. En cours de chantier, un problème d’infiltration non prévu oblige à renforcer le budget maçonnerie. La flexibilité du prêt B permet d’absorber ce surcoût sans panique, tandis qu’un prêt trop rigide aurait mis la famille en difficulté. Le “meilleur” taux n’est donc pas toujours le plus bas sur le papier, mais celui qui accompagne vraiment le projet jusqu’à la dernière couche de peinture.
Avec ces éléments en tête, le financement n’est plus un caillou dans la chaussure du chantier, mais une structure qui le soutient du premier devis à la dernière facture.
Pourquoi le TAEG est-il l’indicateur clé pour un prêt travaux en 2026 ?
Le TAEG intègre le taux nominal, l’assurance obligatoire et tous les frais incontournables (dossier, garantie, courtage). Deux offres avec un taux nominal proche peuvent afficher des TAEG très différents et donc des coûts totaux éloignés. En 2026, avec la concurrence entre banques et organismes spécialisés, c’est l’outil le plus fiable pour comparer les prêts travaux sur une base commune.
Comment bien préparer son dossier pour obtenir un meilleur taux travaux ?
Un dossier solide repose sur des revenus stables, un endettement raisonnable, une gestion de compte propre et une épargne de précaution. Il est également important de présenter des devis détaillés, un planning cohérent des travaux et, si possible, de montrer que le projet améliore la performance énergétique du logement. Plus le projet est clair et maîtrisé, plus le prêteur est enclin à proposer un bon taux.
PrĂŞt personnel ou prĂŞt immobilier : lequel choisir pour financer des travaux ?
Le prêt personnel travaux est adapté aux chantiers légers ou urgents : salle de bain, peinture, menuiseries, petite maçonnerie. Il est rapide et sans garantie réelle, mais un peu plus cher. Le volet travaux d’un prêt immobilier convient mieux aux rénovations lourdes ou aux montants élevés, avec un taux souvent plus bas mais des frais de garantie et des délais supplémentaires. Le choix dépend donc du montant, de la nature des travaux et du calendrier.
Comment utiliser efficacement les comparateurs de crédit travaux en 2026 ?
Il faut d’abord définir le montant, la durée cible et la mensualité supportable. Ensuite, saisir ces données dans plusieurs simulateurs en exigeant l’affichage du TAEG, du coût total et des principaux frais. Il est essentiel de vérifier l’assurance, la présence de frais de dossier ou de garantie, ainsi que les options de flexibilité (modulation, pauses, indemnités de remboursement anticipé). Un bon comparateur permet une demande 100 % en ligne et une comparaison gratuite, sans engagement.
Quelles aides peuvent réduire le coût d’un prêt travaux pour la rénovation énergétique ?
Pour les travaux d’isolation, de chauffage performant, de ventilation ou de menuiseries, l’éco-PTZ permet d’emprunter une partie des sommes à taux zéro, sous conditions. Des aides nationales et locales, accessibles notamment via France Rénov’, viennent compléter le financement. En réduisant le montant à financer au taux du marché, ces dispositifs font baisser mécaniquement le TAEG global et le coût total de la rénovation.


